Programme fondé sur la
valorisation du "Bâton d'ISHANGO"
par des actions pédagogiques,
scientifiques, culturelles et
humanistes sous le Haut
patronnage de l'UNESCO.

Culture & Histoire
Programme
Ishango Milele




Valorisation et promotion du plus ancien outil de calcul de l'humanité. Sous le haut Patronage des Commissions belges et de la RDC pour l'UNESCO.
Et si les mathématiques étaient nées, il y a 22.000 ans sur les rives des Grands Lacs africains?
Et si l’homme avait marché sur la Lune grâce à la connaissance mathématique éclose au cœur de l’Afrique.
Le bâton d'ISHANGO
Depuis sa découverte en 1950, par l’archéologue belge Jean de Heinzelin, le Bâton d’Ishango ne cesse de fasciner les archéologues. Ce petit os d’environ 10cm, est allongé, légèrement arqué, aux traits presque symétriques, et régularisés aux extrémités. Trois de ses faces, les mieux conservées, présentent divers groupes de traits incisés transversalement. Mais quel était son usage exact ? Était-ce un calendrier ? Un instrument destiné à partager la pêche du jour ? Un objet magique ou divinatoire ? Un instrument mnémotechnique ? Ou tout autre chose ? Beaucoup de chercheurs, qui se sont penchés sur le bâton, ont en fait émis l’hypothèse qu’il s’agirait d’un objet mathématique, qui plus est du plus vieil objet mathématique connu.
On peut ainsi voir dans chaque groupe de traits une énumération simple : un ensemble de 3 traits correspond au chiffre 3, 8 traits au chiffre 8, etc. On peut facilement schématiser le développement du bâton en le divisant en autant de cases qu’il y a de groupes et en substituant dans chacune de ces cases des chiffres arabes au lieu de la juxtaposition des traits.
Comment ces notions mathématiques développées par la culture d'Ishango se seraient-elles diffusées vers les berceaux traditionnels des mathématiques? A nouveau, les harpons découverts en même temps que le Bâton offrent quelques indices à notre imagination. En effet, le modèle de harpons découvert sur le site semble s'être diffusé à partir de la région des Grands Lacs, tant vers l'ouest que vers le nord, soit vers le Soudan et surtout l’Égypte, en empruntant le Nil.
L’arithmétique alternative, ce n’est pas si exceptionnelle: les mathématiques « black » sont déjà d’usage depuis longtemps aux États-Unis. En Belgique, les mathématiques multiculturelles sont plutôt méconnues, malgré les liens historiques avec le Congo. Toutefois, l’IRSNB et le MRAC de Tervuren possèdent des collections particulières, et une visite «mathématique» s’y impose. En plus, le domaine a des applications actuelles, comme dans les fractales très africaines ou le jeu «bantumi», tandis que les ingénieurs et les informaticiens ont de quoi s'étonner en voyant les multiplications yoruba et éthiopiennes. Ces ethno-mathématiques interpelleront les mathématiciens, mais aussi aux esprits rêveurs, qui méditent sur l’avènement des sciences et de l’humanité, comme dans "2001, Odyssée de l’Espace". [...]
http://www.sciencesnaturelles.be/active/museumnews/bigishango
NOS ACTIONS AUTOUR DU BÂTON D’ISHANGO.
Pour une reconnaissance du plus ancien objet de calcul de l'humanité.
Les six étapes :
1 - Le développement des Comités ISHANGO (scientifique et de soutien).
2 - Mission dans le monde universitaire.
3 - Actions dans les écoles secondaires.
4 - Voyage du Bâton d’Ishango en apesanteur.
5 - Actions culturelles et pédagogiques en Afrique.
6 - Création musicale du spectacle ISHANGO MILELE avec captation numérique.
Autour d’ISHANGO (les six étapes)
1 - Le développement des comités ISHANGO.
a) Le Comité scientifique.
Ce comité sera composé de chercheurs et d’universitaires issus de différentes disciplines dont l’objectif serait de clarifier certaines questions suscitées par et autour du Bâton d’Ishango.
b) Le Comité de soutien.
Composé de personnalités pluridisciplinaires, sa tâche sera :
- de promouvoir sa valeur symbolique aussi bien dans les médias que dans l’enseignement,
- de faire reconnaître le Bâton d'Ishango, comme objet du Patrimoine de l’humanité,
- de s’interroger sur la dimension environnementale et écologique de l’objet par le fait même qu’il ait été localisé dans le Parc de la Virunga (situé à l’Est de la RDC). Ce site actuellement inaccessible du fait de l’insécurité ambiante est reconnu au Patrimoine Mondial de l'humanité par l'Unesco. Une autre menace pèse sur la sous région et les grandslacs, celle des projets d’exploitation pétrolière. Ainsi le lieu d’origine du bâton d’Ishango s'érige en symbole social et écologique d’un monde fragilisé par la mondialisation économique.
2 - Les missions dans le monde universitaire.
Le bâton d’Ishango, plus vieil objet mathématique de l'humanité, sujet archéologique, anthropologique, historique, social... Des actions adaptées au monde universitaire (conférences, débats) seront proposées en place des valeurs symboliques de l’objet et de sa signification au XXIème siècle...
3 - Sensibilisation dans les écoles secondaires et les centres culturels.
a) Avec l’aide de la Commission Communautaire francophone (programme La Culture a de la classe). Entre décembre 2014 et mai 2015, l’Athénée Royal d’Auderghem/La Brise à Auderghem et Watermael-Boitsfort collaborera à un travail multidisciplinaire (science, vidéo, histoire, philosophie) autour du bâton d’Ishango.
b) Avec l’aide de la Province du Brabant.
En 2015, 4 écoles secondaires seront invitées à collaborer à un travail collectif sur et autour du Bâton d’Ishango et à présenter les résultats des travaux d’étudiants de manière collective.
c) Dans les centres culturels.
Organisation de conférences de vulgarisation.
4 - Voyage du Bâton d’Ishango en apesanteur
Lors du premier Vol Spatial à caractère privé dans le cadre du programme de la SUBORBITAL RESEARCH ASSOCIATION ( XCOR Lynx ), Vladimir PLETSER* soutiendra notre démarche par le lancement d'une copie conforme du bâton d'Ishango dans l'apesanteur.
*Vladimir PLETSER (surnommé Monsieur Gravité), Professeur Assistant en Physique à l'université de Kinshasa de 1982 à 1985 et pionnier des vols en apesanteur à l’ESA.
Simulation du vol XCOR Lynx suborbital.
5 - Actions culturelles et pédagogiques en Afrique.
En harmonie avec les départements ministériels concernés, Ti Suka a l'ambition de proposer l'introduction du Bâton d'Ishango dans les programmes scolaires en Afrique et plus particulièrement en RDC. Concrètement, des initiatives seront prises avec des opérateurs culturels afin de stimuler les créateurs africains à s’inspirer des thématiques émergeantes autour du bâton d’Ishango (écriture, création radiophonique, BD, animations, …).
6 - ISHANGO MILELE* (*éternel, à jamais)
Création d’ISHANGO MILELE, un concert-spectacle et sa captation numérique. ISHANGO MILELE doit nous permettre de diffuser les valeurs portées par la symbolique du Bâton d’Ishango au niveau international et sa captation numérique en multi caméras permettra de matérialiser sur divers supports la force des messages sous une forme artistique (Diffusion télévision, DVD, documentaire, Web...).
Le style musical.
Les voix d'une soixantaine de chanteurs du « Chœur symphonique » portés par des rythmes africains ainsi que le métissage des styles classique, jazz avec des musique du monde sont le fondement de cette œuvre.
Les textes.
Des poèmes de Titinga Frédéric Pacere, poète et écrivain burkinabé, de Chirikure du Zimbabwe et de Geina Mhlope d’Afrique du Sud assurent une contribution littéraire africaine de grande qualité.
Distribution et collaboration :
Solistes :
Barbara Hendricks (Soprano), Geoffrey Oryema (chant).
Musiciens :
Chris Joris (percussions), Ivan Paduart (piano), Fabrice
Alleman (saxophone), Marco Locurcio, Chris Mentens,
Ben N'gabo, Zenon Kasanzi, Pascaline Mevanza.
Chœurs :
Chœur de Chambre de Namur et le Vlaams Radio Koor
Compositions :
Daniel Schell, Geoffrey Oryema, Dirk Brosse
Direction musicale :
Dirk Brosse
Conteurs :
Pie Tshibanda et Jovial Mbenga
Arrangements :
Daniel Schell et Dirk Brosse
Production & Mise en scène :
Ti Suka
Pourquoi Ishango ?
Le sujet est fascinant ! Qui sommes nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?
Fermons les yeux et essayons d’imaginer ce qui se passait dans la tête de l’ancêtre occupé à graver des traits sur un petit os. Pourquoi là, pourquoi lui, pourquoi faire cela ? Merci l’ancien, je ne sais si tu étais noir, blanc, brun, … Je ne sais si tu étais femme, homme, jeune, vieux, seul ou en groupe.
Tu es un de nos ancêtres, probablement un parent extrêmement éloigné, mais tes descendants ont voyagés, ont évolués, se sont éparpillés. Et aujourd’hui qui suis-je ?
Tu me relie au monde, au village global. Ton geste de graver ce bâton, en réalité un os pétrifié me confirme que nous sommes tous de la même espèce, égarés sur un même bateau et notre futur dépendra de notre capacité à protéger cette terre fragile.
Parce que cet os, ce bâton est un objet symbolique, parce qu’il nous ramène à notre fragilité existentielle, nous pensons que sa mise en valeur peut contribuer au dialogue des cultures.
Nos actions Ishango ont pour but d’ouvrir quelques uns des chantiers commencés en 1950 par l’archéologue qui en a découvert le premier exemplaire.
Faisons en sorte que sa symbolique nourrisse l’Esprit, les Hommes et le Futur.
Mirko Popovitch, président
Les soutiens :
Avec les soutiens de Monsieur Henri Mova Sakanyi, Ambassadeur de la RDC ; de Monsieur Jean Victoire Nkolo, Porte Parole de la Présidence de la 69ème Assemblée des Nations-Unies ; de Monsieur André Flahaut, Ministre de la Fédération-Wallonie ; de Monsieur Léonard Kambere Muhindo, Conseiller du Chef de l’Etat de la RD Congo, d’Isabelle Maliba-Kibassa, Députée Provinciale du Brabant Wallon ; de Pierre Kompany, Député Parlementaire (Bruxelles) ; de Ken Ndiaye, artiste, sociologue et Conseiller communal à Ixelles ; de Claudie Haigneré, Special Adviser du DG - ESA Head Quarters à Paris ; de Dirk Huylebrouck, Wiskundige aan de KUL ; de de Vladimir Pletser, Physicien-Ingénieur (ESA) et Secrétaire Général du SRA ; de Jean-François Clervoy, spationaute (ESA) ; de André Lye Yoka, écrivain et directeur de l’Institut National des Arts de Kinshasa de Guido Convents, auteur, geschiedschrijver, antropoloog, Voorzitter van het Afrika Filmfestival Leuven ; de Jean Bofane, écrivain ; de Paul Danblon, Journaliste Scientifique (RTBF) ; de Baudouin Michel, professeur ERAIFT(UNIKIN) et ULG. Et également, de Monsieur Khalilou Fadiga, footballeur International Sénégalais,...


